promouvoir l'écriture francophone contemporaine


Le Théâtre Le Guignol de Lyon et l'association camerounaise Le Jeune Auteur développent ensemble des projets réunissant auteurs africains et français


Écrire pour la marionnette

Kribi, 2 juillet - 4 août 2010

dimanche 18 juillet 2010

Rencontre avec



Rencontre avec…
CHANTAL BONONO Alias KAYABOCHAN
‘’La marionnette est ontologiquement désobéissance’’
Auteur de recueils de nouvelles (Edition Proximité, Edition de la Ronde) et de pièces de théâtre.
Cofondatrice du Festival de Théâtre Scolaire dirigé par l’Apthec (Association des Professionnels du Théâtre du Cameroun). Cette enseignante de langue au Cameroun offre le plus de son temps à l’écriture.

Depuis quelques jours, vous participez à la résidence d’écriture Le Camaroes 2010. Quel est votre sentiment après ces jours ?
Très bons sentiments. Une résidence d’écriture où l’on reçoit un traitement royal, c’est-à-dire bien logé, entretenu. Mais aussi des ateliers enrichissants. Cela facilite les conditions de travail des auteurs.
Si vous nous parliez de cette rencontre avec la marionnette dont le thème de la résidence s’articule tout autour.
Non ! pas vraiment je savais vaguement ce que c’est la marionnette. N’ayant jamais assisté à un spectacle de marionnette en tant que tel. Je l’ai trouvée étrange.
Cependant, le thème de l’atelier c’est écrire pour la marionnette. Qu’est-ce que cela vous inspire réellement ?
Pour moi, c’est creuser dans le sens d’une nouvelle ouverture. C’est en même temps, singulariser mon écriture en pensant que chaque mot, chaque idée que je couche sur papier, ce ne sont plus des hommes, des acteurs anthropomorphes, qui vont jouer, mais plutôt une marionnette à portée universelle et pour tout public. Parce qu’il faut le dire, j’ai longtemps cru que la marionnette concernait le théâtre pour enfants. A présent, j’ai compris que le théâtre traite aussi des thèmes universels, existentiels et que par le biais de la marionnette, on peut tout se permettre. Parce qu’elle est ontologiquement inscrite sous le signe de la désobéissance.
Pendant un mois, il faudra rédiger des textes de théâtre sur la marionnette. En tant qu’auteure, à quoi devra-t-on s’attendre ?
Nous irons de la fabrication de la marionnette à sa manipulation afin d’écrire un texte qui tienne compte de sa simplicité et de sa complexité simultanément.
Si on parlait de cette rencontre entre vous les auteurs camerounais et français. Qu’en dites-vous ?
C’est une rencontre fort enrichissante. Des échanges fructueux où l’on s’ouvre à l’autre, à sa culture, bref à l’humain.
Propos recueillis par Martial E.NGUEA

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