Ça m’est égal que le ciel tombe
Sur le peuple en pleur
Ça m’est égal que la dictature se moque
Des élections sans fraudes.
Ça m’est égal qu’on achète des armes
Quand le moustique nous pique.
Ça m’est égal que personne
N’écoute le poète qui chante
Ça m’est égal qu’on ne se plaigne de rien
Quand la misère écrase l’espoir de la jeunesse.
Ça m’est égal que le pays sombre
Sous le poids de la mal-gérance.
Ça m’est égal qu’on meure
Qu’on souffre de la torture.
Ça m’est égal qu’on se fatigue
Du manque des soins, de l’absence d’hôpitaux
Ça m’est égal que les cadres se soignent
Dans des pays plus riches.
Tout cela m’est égal
A condition que l’homme n’arrête pas de mourir.
Wakeu Fogaing
les humeurs vont et viennent comme un ressac
RépondreSupprimerla mer assombrit le sable et le nettoie aussi