Sans maudire, le sable se laisse gentiment griffer par le soleil.
jeudi 22 juillet 2010
Indiscrétion
Les mains étrangères l’une à l’autre, posées bien à plat sur leurs cuisses respectives. Ils jouaient à la balançoire et se sont rapprochés, leurs genoux à se toucher. Ils ne voient pas le python embusqué dans les branches de l’arbre, ils se croient à l’abri de sa frondaison.Gracieux penchant de la femme en bleu à califourchon sur une queue bifide, entrouvre ses lèvres et glisse une langue fouineuse dans le pavillon moite de son partenaire à casquette.
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